Sur les traces de ceux qui nous ont précédés à Mouzillon
La généalogie Grégoire
Les recherches relatives au patronyme GREGOIRE montrent que ce nom s'est largement répandu à partie d'un couple Julien GREGOIRE – Marguerite BRUNET qui habitait à la Morandière aux environ de 1650. Ce patronyme n'est pas unique puisqu'on le retrouve aussi à la même époque à Gorges et à Vallet.
Plusieurs enfants du couple GREGOIRE-BRUNET vont faire souche à Mouzillon : Jean au Bourg, Mathurin à la Recivière, Jacques à la Morandière, et Perrine.
Jean Grégoire, né en 1690 au bourg, devient « maître tonnelier » et cette profession se transmettra de père en fils sur plusieurs générations;
Au départ, plusieurs sont agriculteurs. Mais très vite apparaissent des signes de montée sociale :
En 1746 Jeanne GREGOIRE est l'une des rares femmes qui signe son acte de mariage; Ce mariage est célébré à la Chapelle du château de la Barillière;
en 1759 le mariage de deux cousins GREGOIRE est encore célébré dans la chapelle du château de la Barillière;
ce couple va habiter l'Aiguillette, puis en 1762 il demeurera à la « maison noble de la Barillière » qui est aussi appelé « château de la Barillière » dans les registres. Mais à partir de 1785 cette famille habite au bourg. Pour quelle raison a-t-elle déménagé ? Aucune réponse n'apparait clairement. Le « château de la Barillière » sera habité au moins jusqu'en 1851 puisqu'il est encore cité dans le recensement.
Au cours de XIX ème nous retrouverons un GREGOIRE à la mairie de Mouzillon.
Marie GREGOIRE est sixième enfant d'une famille de sept. Elle nait au bourg de Mouzillon le 7 juin 1768. Au moment de sa naissance les 3 ainés sont déjà morts.
Son père est « marchand tonnelier »; il meurt en 1812.
Sa mère, qui est née à Gorges, porte aussi par sa naissance le nom de GREGOIRE, Veuve, elle épouse en seconde noce Jean LIMOUZIN qu'elle rejoint à Gorges.
les GREGOIRE en France
au-delà de Mouzillon
Dans la famille GREGOIRE, tous ne sont pas restés à Mouzillon. deux exemple notables peuvent être évoqués :
Dans le contexte de la révolution française et des conflits qui ont fait des victimes à Mouzillon, Joseph GREGOIRE quite l'Aiguillette... et en 1797, nous le retrouvons forgeron à Montigné-sur Moine, en Maine-et-Loire.Là il s'est implanté. Il a su transmettre sa passion pour son métier. Aussi est-il est devenu l'origine de l'entreprise de matériel agricole "GREGOIRE-BESSON" de Montigné-sur-Moine.
Dans la même famille, son neveu André-Julien GREGOIRE est en 1831, tonnelier à Beaumont-en-Veron (à proximité de Chinon) en Indre et Loire. Cependant, il n'est pas possible de dire la durée de son séjour.